samedi 31 janvier 2009
Un Je, des jeux ...
A regarder l'expression de son visage quand il a prononcé il y a quelques semaines le fameux "désormais, avec le service minimum, quand il y a une grève en France, cela ne se voit plus" , on ne pouvait qu'être révolté. Mépris, suffisance, arrogance. Le nabot aura sûrement déchanté ce jeudi 29 janvier 2009 à la lecture des rapports de police : on a vu une mobilisation comme rarement la France en a connu. Secteur public, secteur privé, retraités, tous dans la rue. Grandes villes, villes moyennes : participations records aux manifestations. A en croire le premier ministre Fillon, simple faire-valoir en Sarkozye, les français ne comprenaient pas la situation. Là aussi, les petits sourires de Fillon étaient particulièrement expressifs mercredi soir lors du journal de 20h de France 2. Il se permit même d'admonester David Pujadas qui avait eu l'outrecuidance de suggérer que les banques étaient en partie responsables de la grande crise capitaliste que nous vivons. Télé Sarkozy,radio Sarkozy, presse écrite Sarkozy : tout est pourtant bien orchestré. L'auto-censure fonctionne bien. On hésite pas à employer la manière forte pour intimider un journaliste (cf les conditions d'arrestation scandaleuses de l'ex-patron de la rédaction du quotidien Libération). Cela suffira-t'il à contenir la colère du pays ? il est permis d'en douter.
Liens internet :
* http://www.lepoint.fr/actualites-politique/sarkozy-chahute-a-saint-lo-une-deuxieme-mutation-apres-le-prefet/917/0/311613
* http://www.millebabords.org/spip.php?article10080
* http://www.lejdd.fr/cmc/politique/200905/sarkozy-chahute-prefet-mute_183240.html
lundi 26 janvier 2009
Modeste hommage à François « Forain » Verdier
François Verdier, radical-socialiste et franc-maçon, comme Jean Moulin, chef des MUR (Mouvements Unis de
Une stèle commémorative a été bâtie à l’endroit de son exécution (celle-ci fut peut-être commise en plaçant une grenade à main dans sa bouche, sans certitude historique définitive). Chaque année, sa famille, des anciens résistants, des représentants de l’Etat se retrouvent là pour honorer la mémoire de ce grand résistant, républicain, courageux, qui dut faire face à une terrible agonie. Chaque année, un orateur nouveau prononce un discours, qui ne doit pas se limiter à la seule dénonciation des crimes de
François Verdier n’a pas été oublié, malgré les années, malgré les disparitions progressives de ses camarades de Libération. Il nous montre que l’idéal de justice et de vérité mène sur des chemins terribles, suscite en réaction l’exaltation des forces réactionnaires et l’expression de la barbarie humaine.
Paix à ton âme, François.
Sources à consulter :
- Le choix de l’Histoire, Pierre Vidal-Naquet, Ed. Arléa
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Aussaresses
- http://www.toulouse.fr/telecharger.php?doc=Yv4iMT9wqJ1yoaEmY2EcqzIlpl9AEH1CFIWSVPOPDIAGEFOREHLhpTEz
- http://www.gers.pref.gouv.fr/acvg/documents/1944.htm