dimanche 15 mars 2009

Mr Nicolas ne supporte pas les critiques

Mr Nicolas S. ne supporte pas les critiques, ça devient un running gag pas drôle du tout. Dernier coup d'éclat : le voici qui veut révoquer le PDG de RadioFrance. Les motifs ? pêle-mêle : une connivence avec la gauche et les syndicats, la chronique de Guillon sur France Inter, la photo pour une campagne d'Act Up. Pour Mr S. , Jean-Pau CLUZEL est "un fou, qui fait n'importe quoi". Tiens, ç'est beaucoup plus à Mr S. que l'on pense en lisant ces propos calomnieux, et pour tout dire intolérables, à l'encontre d'un PDG de radio publique qui connait son métier, alors que l'autre, là, cet élève médiocre, sur quel sujet peut-il être considéré comme bon élève ? Mais nul doute que grâce à ses nouvelles prérogatives, Mr S. saura rectifier le tir. Le prochain président de Radio France sera sarko-compatible jusqu'au bout des ongles ... elle n'est pas belle la France ? jusqu'où le gros malotru qui nous gouverne va-t'il pouvoir aller sans un sursaut citoyen global. "Tous des veaux" disait le Général. On serait tenter de lui donner raison. Le succès de la dernière manif de février ? l'immense majorité n'avait pas manifesté depuis longtemps, voire jamais. Que disais-je il y a quelques années : attendons que les petits-bourgeois soient touchés par la crise capitaliste et ceux-là se découvriraient en mauvaise posture. Jusque là peu leur importait les centaines de milliers de SDF, les salaires précaires pour plusieurs millions de femmes (surtout) et d'hommes, les lois liberticides, la voyoucratie. Mais voilà que la classe moyenne sent le vent du boulet capitaliste, et l'on se sent tout à coup "concerné". Comme nous ne sommes qu'au début de ce qui ressemble, de mois en mois, à une crise léthale de nos sociétés de consommation, je nous souhaite bien du plaisir en Sarkozie. Still 3 years to go .... my goodness !!!

PS (sans rapport avec ce qui précède, quoique) : et en plus, les Brits nous ont donné une leçon de rugby à XV cet après-midi à Twickenham. What a game ! bravo messieurs les Anglais. Bloody Sunday.

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