jeudi 19 janvier 2012

Les bouffons étaient drôles autrefois

La Sarkozye se rapprochant dangereusement du gouffre, les derniers chiens de garde occupent la scène médiatique et s’agitent pitoyablement. Car il s’agit bien de théâtre, mais le script est mauvais et les acteurs médiocres en diable. Autrefois, sous les règnes de divers monarques, la cour appointait un ou des bouffons. Contre-pouvoir, ou à tout le moins poil-à-gratter, si le roi n’était pas fermé outre mesure à toute critique, outre la pratique indispensable de l’humour, leurs saillies, leurs railleries des travers du pouvoir étaient salutaires. Aujourd’hui en Sarkozye, plus aucune critique n’est tolérée par le pouvoir. A l’évidence, la rupture est consommée avec les Français, mais à l’Elysée tout continue comme avant (la pseudo-République des copains-coquins). La malhonnêteté intellectuelle atteint des sommets : on en vient à contester l’incontestable quand les chiffres ne correspondent pas à la vision du président. Le prétendu sommet social d’hier participe de cette bouffonnerie que les Français ne supportent plus. La situation sociale se dégrade de mois en mois, mais les chiens de garde prétendent que la capitaine est à la barre et qu’il a six cerveaux. On a plutôt l’impression d’être sur le Costa Concordia.

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