lundi 22 juin 2009

Le roi dit "nous voulons"

On allait donc voir ce que l'on allait voir, et puis, pschittt, la baudruche Sarkozy s'est lamentablement dégonflée. Thèmes déjà abordés sous l'angle du Sarko-social tant de fois, promesses vides de sens, formules creuses (du Guaino-guano). Rien de surprenant, rien de nouveau. Toujours autant d'indécence : du parcours sollennisé à l'extrême en deux rangées de gardes républicains, au discours mal maîtrisé car rédigé par d'autres et pas intégré, digéré. La Sarkozye nous abreuve de son vomi verbal. A quoi bon convoqué le banc et l'arrière banc du gouvernement, les parlementaires de deux chambres en congrès à Versailles, pour accoucher d'un discours de 45 minutes sans mesures concrètes, juste des redites. Comme si le locataire de l'Elysée n'était pas hyper-président depuis deux ans déjà. Comme s'il n'avait pas été Ministre de l'Economie, Ministre de l'Intérieur de 2002 à 2007. Fucking bullshit.
Instrumenter, humilier la représentation nationale, voilà le dernier "coup" médiatique de l'Elysée. Tout cela faisant suite à l'humiliation de la Reine d'Angleterre (quoiqu'on puisse penser de sa royale personne, l'inviter en bonne et due forme avec les premiers ministres britannique et canadiens, fait partie des usages pour les commémorations du débarquement allié sur les côtes normandes le 6 juin 1944, prélude à la libération du territoire national de l'occupant nazi). Il semble bien que le goujat de l'Elysée ne va rien nous épargner. Bonjour chez vous !

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