dimanche 2 mars 2008

Alors, casses-toi, pauvre con ....






















Eh oui, encore un accès de furie, de colère, de notre président, Mr N.S.

Nous sommes toujours estomaqués par le langage vulgaire et ordurier de Mr N.S. Son ex-femme ainsi que la tête de liste UMP à Paris pour les prochaines élection municipales, Françoise de Panafieu, ont ainsi été traitées de "pauvre conne" , idem le président du conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré (qui a la fâcheuse qualité d'être resté chiraquien, tout en s'opposant trop mollement à mon goût à Mr N.S. On pourra aisément m'objecter le respect du devoir de réserve auquel est astreint le Président du Conseil Constitutionnel). Pas une semaine ne se passe sans que les conseillers, les ministres ou secrétaires d'Etat ne se fassent copieusement engueuler, et en des termes d'une vulgarité et d'une violence verbales qui rappellent le caractère dangereusement névrotique de Mr N.S. Qu'attendre d'autre de quelqu'un qui s'est entouré, qui d'un Patrick Devedjian qui, le 29 juin 2007, a traité de "salope" Anne-Marie Comparini (par erreur, j'avais indiqué "Marielle de Sarnez" dans la première version de ce petit article) ayant commis la faute de rester jusqu'à peu fidèle à François Bayrou, qui d'une Nadine Morano, porte-parole d'une vulgarité insigne, proférant à tout va des propos calamiteux. Ce ne sont la que deux exemples de proches du Président. En citer d'autres serait leur faire une place qu'ils ne méritent pas.
La presse servile de notre pays vous est acquise. Jusqu'à quand accepterons-t'ils d'être humiliés, de s'humilier par leurs comportements aux antipodes de l'éthique journalistique. D. De Monvallon ne fait pas exception. Il n'a pas hésité à justifier l'ajout d'une phrase glissée par les conseillers de Mr N.S. au sein d'un pseudo compte-rendu de la "rencontre" entre des lecteurs du quotidien de cul de basse-fosse "Le Parisien" et Mr N.S. dans les palais dorés de notre république sondageo-bananière. Ainsi, ces conseillers élyséens ont-t'ils cru bon d'ajouter "j'aurais du faire comme d'habitude. J'aurais mieux fait de ne pas lui répondre. Faire 'pfffff' ". Comme si l'on pouvait croire un instant que le surexcité Sarkozy, très régulièrement dominé par ses émotions tel le fauve sans conscience, soit d'habitude serein, calme et posé. Toutes qualités que nous serions en droit d'attendre du Président. Foin de cela en Sarkozie : "Putain, quelle merde ! ils font me faire chier avec ça" , des mots proférés lorsqu'il a appris que son échange avec le "pauvre con" avait été filmé (merci au Canard Enchaîné).
On se souvient de l'attaque en règle de Mr N.S. contre les "droits-de-l'hommistes". Mr N.S., respectez les citoyens humanistes, qui se préoccupent de leurs semblables, de ceux qui sont en difficulté morale, financière, des victimes de régimes corrompus et répressifs. Ces derniers sont vos amis, soit (tel Idriss Déby, le Président tchadien), mais ils ne seront jamais les nôtres, nous, fervents partisans des idées progressistes. Vous prétendiez être le Président de tous les français. Votre démagogie n'a pas de limite, votre carrière toute entière est liée à la division et non au rassemblement, à la quête du pouvoir pour le pouvoir et non pour un projet de société ambitieux, progressiste, internationaliste. Vous êtes un belliqueux, un hargneux, un petit roquet sans envergure. Vous vous réjouissez d'avoir abattu le Modem et François Bayrou par vengeance et minable calcul politique : quelle honte ! puisse l'avenir de la France ne plus dépendre de vos incartades, de votre inconséquence. Votre attitude ridiculise la France aux yeux des étrangers (même la presse conservatrice anglo-saxonne tire sur vous à boulets rouges).
Si nous nous abaissions au niveau d'aculturalité de Mr N.S. , nous lui dirions, nous aussi, après 9 mois de pitoyable présidence de la république : alors, casses-toi pauvre con.
C'est peut-être à un lecteur de Télérama qu'il faut laisser le dernier mot : "Méprise : le pauvre ne faisait que lire la réponse à son SMS ..." (Télérama n°3034, semaine du 8 au 14 mars 2008).

Voir aussi : http://lesmots.freelatitude.net/sarkozy-le-roi-des-cons

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La salope de Devedjian était Anne-Marie Comparini.